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La Wild Code School s’impose comme un acteur incontournable de la formation aux métiers du numérique, attirant particulièrement les personnes en reconversion.
- Pédagogie pratique : Formation orientée projet avec des formateurs passionnés et bienveillants, malgré quelques critiques sur la préparation des cours.
- Offre diversifiée : Programmes variés (bootcamps, alternance) couvrant le développement, la data, l’infrastructure et le design, avec des certifications RNCP.
- Résultats convaincants : 86% des diplômés trouvent un emploi, avec une insertion équilibrée entre startups, grandes entreprises et PME.
- Inclusion : Engagement pour la diversité avec des étudiants aux parcours variés et un âge moyen de 32 ans.
J’ai découvert la Wild Code School lors de ma quête pour recruter des développeurs web compétents pour mon équipe. Cette école de code, créée en 2014 à La Loupe, s’est rapidement imposée comme une référence dans la formation aux métiers du numérique. Avec plus de 6500 Alumni et une présence dans plusieurs villes françaises comme Paris, Lyon, Nantes ou encore Bordeaux, elle attire principalement des personnes en reconversion professionnelle. Je te propose de découvrir ce que vaut vraiment cette école à travers les témoignages d’anciens étudiants et l’analyse de leurs programmes.
Une pédagogie axée sur la pratique et l’accompagnement
La Wild Code School se distingue clairement par sa méthode d’enseignement orientée projet. Loin des cours magistraux traditionnels, tu plonges directement dans le code dès les premiers jours. Cette approche de pédagogie inversée me rappelle mes débuts dans le e-commerce, où j’ai appris sur le terrain plutôt que dans les livres.
Les formateurs, souvent décrits comme passionnés et bienveillants, accompagnent les étudiants tout au long de leur parcours. Ce coaching individualisé représente un avantage significatif pour ceux qui, comme moi jadis, se lancent dans un domaine technique sans bagage préalable. Leur plateforme d’apprentissage, jugée intuitive par la majorité des étudiants, facilite grandement la progression.
Pourtant, certains témoignages pointent des faiblesses. J’ai notamment relevé des critiques concernant la préparation des intervenants et des problèmes avec les fichiers d’exercices parfois obsolètes. Le rythme d’apprentissage fait également débat : trop lent au début pour certains, avec des pauses jugées excessives.
L’école propose différents formats de formation adaptés à tous les profils :
- Bootcamps intensifs de 5 mois (présentiel ou distanciel)
- Formations en alternance sur 15 mois
- « Skill courses » de 32 à 50 heures sur des sujets spécifiques
- Programmes de reskilling sur mesure pour les entreprises
Avec un maximum de 25 personnes par session, l’encadrement reste à taille humaine. Pour avoir côtoyé plusieurs secteurs de formation tech, je trouve ce ratio particulièrement favorable à un apprentissage de qualité.
Des formations diversifiées pour tous les métiers du numérique
La Wild Code School ne se cantonne pas au développement web. Elle couvre un large éventail de compétences numériques, ce qui me semble essentiel dans un écosystème tech en perpétuelle évolution. J’apprécie particulièrement cette vision globale qui correspond à ce que je recherche chez les collaborateurs que j’embauche pour mes projets.
Le catalogue de formations s’articule autour de plusieurs filières qui répondent aux besoins actuels du marché :
Domaine | Formations proposées |
---|---|
Développement | Développeur Web Full Stack (JavaScript, PHP, Java Angular) |
Data | Data Analyst, Data Scientist, Data Engineer |
Infrastructure | Technicien supérieur système et réseau, Admin DevOps, Admin infrastructures sécurisées |
Design | Webdesigner, UX/UI designer |
Ces formations délivrent des certifications et titres RNCP (niveau 5 ou 6), un gage de reconnaissance non négligeable. Le coût n’est pas négligeable : entre 7000 et 8000 euros pour un bootcamp, mais diverses options de financement existent via le CPF, Pôle Emploi et d’autres dispositifs.
Pour avoir participé à quelques sessions de recrutement post-formation, je constate que les profils issus de cette école présentent généralement une bonne compréhension pratique des technologies enseignées. C’est exactement ce type de compétences immédiatement opérationnelles que je recherche depuis mes débuts dans le monde digital.
Des résultats probants pour une insertion professionnelle réussie
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 94% des étudiants terminent avec succès leur formation, et 86% trouvent un emploi après leur passage à la Wild Code School. En 2022, cette statistique m’a franchement impressionné, surtout dans un marché tech où la concurrence s’intensifie.
Les débouchés sont variés, avec une répartition équilibrée entre différentes structures :
- Grandes entreprises : 22%
- Startups : 22%
- PME : 18%
- ESN : 18%
Cette diversité me semble saine et reflète bien l’écosystème numérique actuel. Concernant les salaires, 68% des diplômés décrochent une rémunération supérieure à 30K€, et 57% se situent entre 25K€ et 35K€. Des chiffres cohérents avec ce que je propose habituellement aux juniors talentueux qui rejoignent mes équipes.
L’intégration au groupe européen Future Group a visiblement permis à l’école d’étendre son influence au-delà des frontières françaises. Le consortium forme désormais plus de 3000 élèves par an à travers l’Europe et compte plus de 10000 anciens étudiants. Cette dimension internationale constitue un atout considérable pour les étudiants cherchant à élargir leurs horizons professionnels.
Je suis particulièrement sensible à leur engagement en faveur de la diversité. Avec un âge moyen de 32 ans à la sortie et une population étudiante aux parcours variés (10% sans bac jusqu’à 23% bac+5), l’école offre une véritable chance aux profils atypiques. Le taux de féminisation (28%) reste perfectible mais témoigne d’efforts dans un secteur traditionnellement masculin.
Pour ceux qui, comme moi, ont jonglé entre passion (les jeux vidéo dans mon cas) et reconversion professionnelle, la Wild Code School semble offrir un tremplin solide vers les métiers du numérique, malgré quelques points d’amélioration identifiés dans les témoignages d’anciens étudiants.